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<!DOCTYPE html>
<html lang="fr">
<head>
<title>Contrôleur aérien</title>
<meta charset="utf-8">
<link rel="stylesheet" type="text/css" href="style.css">
<meta name="description" content="Une première approche (haha) du métier de contrôleur aérien. Réalisé dans le cadre du cours 'Utilisation d’Ordinateurs en Réseau' de P. Kislin">
<meta name="url" content="atco.000webhostapp.com/avecstyle.html">
<meta name="author" content="OD">
<meta name="keywords" content="contrôle aérien, contrôleur aérien, aiguilleurs du ciel, ICNA, ATCO, navigation aérienne, DGAC">
</head>
<body>
<h1 title="Un peu plus près des étoiles">Métier : contrôleur aérien</h1>
<blockquote class="citation">Le contrôleur aérien, c’est celui qui contrôle les billets dans l’avion ?</blockquote>
<section>
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</ul>
<h2 title="En bref">Le contrôle aérien dans les grandes lignes</h2>
<p>Les contrôleurs aériens, appelés parfois « aiguilleurs du ciel », travaillent soit dans un aéroport, soit dans un centre de contrôle en route. Ils sont en contact radio avec tous les avions pénétrant l’espace aérien dont ils ont la charge.</p>
<p>Les trois missions du contrôleur aérien sont :</p>
<ol>
<li><strong>Sécurité</strong> - bien entendu, la première mission du contrôleur aérien est d’assurer la sécurité des vols. Pour ce faire, il respecte des <span class="jargon">normes de séparation</span>. Par exemple, lors d’un décollage ou d’un atterrissage, il ne doit pas y avoir plus d’un avion sur la piste ; en l’air, les aéronefs sont séparés de 1000 pieds verticalement (300 mètres) ou 3 miles nautiques latéralement (environ 5km).</li>
<li><strong>Environnement</strong> - les contrôleurs aériens assurent ensuite le respect de contraintes environnementales, comme les hauteurs minimales de survol des agglomérations pour limiter les nuisances sonores.</li>
<li><strong>Optimisation</strong> - le but de cette dernière mission est d’optimiser les trajectoires afin de réduire les temps de vol.</li>
</ol>
<h2 title="En pratique">Concrètement, comment ça marche ?</h2>
<h3>Sectorisation de l’espace aérien</h3>
<p>L’espace aérien est divisé en volumes, appelés <span class="jargon">secteurs de contrôle</span>, qu’on peut se représenter comme des cubes pour simplifier. Chaque cube, et tous les avions qu’il contient, sont sous la responsabilité d’un binôme de contrôleurs. Lorsque le trafic aérien s’intensifie, ces cubes peuvent à leur tour être diviser en de plus petits cubes, afin de réduire la charge de travail des contrôleurs, ainsi que l’occupation de fréquence (voir Les outils du contrôleur aérien - la radio).</p>
<p>Tout au long de son vol, un vol commercial est en contact radio avec les contrôleurs aériens, depuis la mise en route des moteurs jusqu’à leur extinction à l’arrivée. À chaque changement de secteur de contrôle (chaque fois qu’il passe d’un « cube » à un autre), il change de fréquence radio et contacte les contrôleurs du secteur suivant.</p>
<figure>
<img class="pastropgrand" src="illustrations/coupeVerticale.png" alt="Schéma simplifié d’un vol Marseille-Nice">
<figcaption>Coupe Verticale des secteurs de contrôle traversés par un vol Marseille-Nice</figcaption>
</figure>
<h3>Les outils du contrôleur aérien</h3>
<figure>
<img class="pastropgrand" src="illustrations/positionControle2.png" alt="Une position de contrôle">
<figcaption>Une position de contrôle dans la salle d’approche de Nice</figcaption>
</figure>
<p>Un binôme de contrôleurs aériens travaille sur une <span class="jargon"> position de contrôle</span>, une console regroupant tous les outils nécessaires : platine radio, écrans radars, <span class="jargon">tableau de strip</span>, platine téléphone et divers écrans d’information aéronautique. Les éléments essentiels sont :</p>
<ul>
<li><strong>La radio</strong></li>
</ul>
<p class="clearfix"><img class="l" src="illustrations/casque.png" alt="Une photo de casque"> Les échanges entre pilotes et contrôleurs se font uniquement par radio, un équipement inventé à la fin du XIX<sup>ème</sup> siècle et qui a peu évolué depuis . En particulier, une seule station peut émettre à la fois ; dans le cas contraire les émissions sont brouillées. Cela arrive dans le cas d’une trop grande occupation de fréquence : la fréquence est saturée, pilotes et contrôleurs n’arrivent plus à passer leurs messages. Pilotes et contrôleurs communiquent dans un langage standardisé, appelé <span class="jargon"> phraséologie</span>, dont le but est d’améliorer la compréhension. </p>
<ul>
<li><strong>L’image radar</strong></li>
</ul>
<p class="clearfix"><img class="r" src="illustrations/radar2.png" alt="Une image radar" height="230">L’image radar sert pour la surveillance et la séparation des aéronefs. Elle permet au contrôleur de se représenter le trafic aérien dans l’espace, et de maintenir la norme de séparation radar (3Nm/1000ft) entre tous les aéronefs.</p>
<ul>
<li><strong>Les « strips »</strong></li>
</ul>
<p class="clearfix"><img class="l" src="illustrations/tableauStrip.png" alt="Une photo d’un tableau de strip" height="200"> Un <span class="jargon"> strip</span> est une bandelette de papier sur laquelle sont inscrites toutes les informations utiles sur un vol : indicatif du vol (le nom utilisé pour l’appeler), aéroports de départ et d’arrivée, trajectoire prévu, etc. À chaque instruction qu’il donne à un avion, le contrôleur met à jour le strip, par exemple en entourant l’altitude autorisée.</p>
</section>
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<li class="l inline"><strong>Zoom sur...</strong></li>
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<li class="inline r"> un strip </li>
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</ul>
<p><img class="pastropgrand" src="illustrations/strip.png" alt="La photo d’un strip">Un strip contient un grand nombre d’informations, souvent codifiée. L’espace de gauche donne les éléments généraux du vol. Entre autres, <strong>TVF7217</strong> (à prononcer « france soleil soixante-douze dix-sept ») est l’<em>indicatif du vol</em> ; <strong>B738</strong> est le <em>type d’avion</em>, un Boeing 737-800 ; <strong>LFTH</strong> et <strong>LFRS</strong> sont les <em>codes <abbr title="Organisation de l’Aviation Civile Internationale">OACI</abbr></em> des aéroports de départ, Toulon-Hyères, et d’arrivée, Nantes-Atlantique. Un peu plus à droite, <strong>JULEE PADKO FJR</strong> sont les noms des points que le pilote a prévu de survoler, <em>sa route</em>, en dessous desquels on peut également lire leurs heures de survol prévues. Encore à droite, les nombres <strong>2000 ... 170</strong> représentent les <em>altitudes</em> que le contrôleur est susceptible d’autoriser.</p>
</div>
<hr>
<!--bas de page-->
<div class="basdepage">
<p>Ce site a été réalisé dans le cadre d’un TP, pour la première année de licence d’informatique de l’<abbr title="Institut d’Enseignement à Distance">IED</abbr> Paris 8.</p>
<p>Vous voulez en savoir plus sur le contrôle aérien ? Voici un <a href="https://devenir.controleuraerien.fr/">site</a> pas plus joli que le mien, sponsorisé par un syndicat.</p>
<p>Un autre <a href="https://www.enac.fr/fr/mcta-controleur-aerien">lien</a> pour en apprendre plus sur la formation des contrôleurs, vers le site de l’<abbr title="École Nationale de l’Aviation Civile">ENAC</abbr>, seule école en France à former des contrôleurs aériens.</p>
</div>
</body>
</html>