Ce document à pour but d'aider les utilisateurs dans leur transcription en renseignant divers mots de vocabulaire architectural ainsi que leur restitution dans les carnets étudiés.
| Image | Transcription | Définition | Source |
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Ambon | Nom donné aux anciennes chaires à prêcher des primitives basiliques chrétiennes, et à l'espace élevé de quelques marches, entouré d'une défense, muni d'un pupitre, d'où l'on lisait les épîtres et les évangiles. L'ambon était placé dans la partie orientale de la nef, non loin du choeur. | A : p. 5 |
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Appentis | Toit d’une seule pente; sert d’angar, de bûcher, de remise, de resserre. Les toits des collatéraux des églises du Moyen Âge sont le plus généralement en appentis. | A : p. 8 |
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Arcature | Mot par lequel on désigne une série d’arcades d’une petite dimension, qui sont plutôt destinées à décorer les parties, lisses des murs sous les appuis des fenêtres ou sous les corniches, qu’à répondre à une nécessité de la construction. | B : Tome 1, p. 88 |
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Arcs doubleaux | Arcade en saillie et en contrebas de l'intrados d'une voûte dont elle suit la courbure. L'arc-doubleau prend sa naissance sur les piliers ou les murs d'une construction voûtée quelconque et s'étend en travers de cette construction, en équerre sur l'axe principal du monument. | A : p. 12 |
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Arcs ogives | Arc en nervure allant c’un point d’appui à un autre point d’appui en passant par la clef de la voûte et remplaçant l’arête saillante que produirait la rencontre de deux quartiers ou de deux voûtains. | C : p. 280 |
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Assise | Rang de pierre taillées et appareillées de même hauteur, posées de niveau ou rampantes, souvent interrompues par des ouvertures de portes ou de fenêtres. | A : p. 32 |
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Chéneau | Canal en plomb, zinc, etc. disposé au pourtour d’un bâtiment pour recevoir les eaux des combles, qui, de là, se jettent dans les tuyaux de descente. | A : p. 81 |
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Collatéraux | Les petites nefs latérales qui, dans une église, flanquent au nord et au midi la nef principale : l'espace qui entoure le chœur au nord, au midi l'I. à l'est; l'espace qui flanque à l'est et à l'ouest la nef principale du transept d'une église, ainsi que ses extrémités nord et sud, quand cet espace, séparé par des colonnes ou des piliers existent ; car le plus souvent le transept n'a qu'une ner: c'est dans les grandes cathédrales qu'il en existe plusieurs; alors les latérales, moins considérables que celle du milieu, prennent ce nom. | A : p. 98 |
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Contrefiche | Pièce de charpente inclinée, dont la fonction est de servir d’étai dans la charpenterie. | B : Tome 4, p. 283 |
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Contreforts | C’est un renfort de la maçonnerie élevé au droit d’une charge ou d’une poussée. | B : Tome 4, p. 284 |
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Faîtage | Pièce de bois placée horizontalement à la crête et dans toute la longueur d’un comble sur laquel s’appuient les chevrons à leur extrémité supérieure, c’est par conséquent la partie la plus élevée d’un toit quelconque. | A : p. 156 |
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Grisailles | Peinture de gris sur gris, ayant la couleur des pierres et marbres. On l’emploie dans les compartiments intérieurs [...]. La grisaille remplace souvent la sculpture, qu’elle imite [...]. | A : p. 202 |
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Jointoiement | Jointoyer : remplir les joints de mortier après la pose soit au fur et à mesure de la construction, soit lorsque celle-ci s’est tassée. Jointoiement, rejointoiement : l’opération et son résultat. | C : p. 109 |
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Marbriers | 1. Ouvrier procédant au sciage, à la taille et au polissage de blocs, de plaques et d'objets en marbre ou en granite. 2. Propriétaire d'une marbrerie ; marchand de marbre. 3. Peintre en décors imitant le marbre. | Le Larousse, (consulté le 16/01/2022) |
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Meneaux | Montant léger en pierre qui dans l’architecture ogivale divise les fenêtres en compartiment verticaux. | A : p. 269 |
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Noues | L’angle rentrant formé par la rencontre de deux combles (à l’extérieur). Se dit aussi d’une pièce de bois qui porte des empanons. | A : p. 223 |
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Ogive | Les arcs en diagonale qui se croisent dans une voûte; arcs nés du besoin de voûter un espace oblong, rectangulaire, plus large que long. [...] | A : p.298 |
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Panne | Pièce de charpente posée horizontalement sur les arbalétriers des combles, et destinée à porter les chevrons. | B : Tome 7, p. 50 |
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Pinacle | Couronnement, finoison, comme on disait au xive siècle, d’un contre-fort, d’un point d’appui vertical, plus ou moins orné et se terminant en cône ou en pyramide. | B : Tome 7, P. 176 |
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Reins de voûte | Espace compris entre l’espace vertical qui s'élèverait à la naissance de l’extra-dos d’une voûte, et un plan horizontal tangent au sommet de cet extra-dos. | A : p. 370 |
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Solive | Pièces de bois ainsi nommées parce qu'elles constituent le sol de l'étage où elles sont placées. Elles portent immédiatement l'aire supérieure du plancher. | A : p. 391 |
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Transept | La totalité des bras transversaux du vaisseau d'une église. | A : p. 421 |
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Travée | Mot employé pour désigner toute ordonnance entre les points d’appuis principaux ou pièces maîtresses d’une construction : ainsi, on dit travée de plancher, pour indiquer le solivage compris entre deux poutres. Travée de pont, est la portion du tablier de bois comprise entre deux files de pieux ou entre deux piles. Travée de salle ou d’église, est l’ordonnance comprise entre deux piles maîtresses, entre deux arcs-doubleaux. Une travée de comble est l’espace entre deux fermes de charpente. | B : Tome 9, p. 239 |
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Triforium | Petite galerie située au-dessus des bas-côtés d'une nef, au-dessus des arcades du rez-de-chaussée on au-dessus de la grande galerie ou tribunes du premier étage, et en dessous des fenêtres supérieures ou de la claire-voie. | A : p. 425 |
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Volige | Planche mince d’environ vingt centimètres de largeur et de treize millimètres (un demi-pouce) ou vingt-sept millimètres (un pouce) d’épaisseur, employée particulièrement dans les couvertures et dans les cloisons. | C : p. 138 |
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Voligeage | Le voligeage est un ouvrage en voliges, généralement espacées les unes des autres. | C : p. 138 |
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Voussure | Courbure ou élévation d'un arc ou d'une voûte. Se dit aussi des intrados biais et décorés de figures des grands arcs qui couronnent les riches portes d'églises du moyen âge, principalement à partir du xme siècle. | A : p. 437 |
Explicitation des sources :
- A : Daniel RAMÉE, Dictionnaire général des termes d'architecture en français, allemand, anglais et italien, Paris, C. Reinwald, 1868.
- B : Eugène VIOLLET-LE-DUC, Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIème au XVIème siècle (10 tomes), Paris, B. Bance, A. Morel, 1854 à 1868.
- C : Jean-Marie PÉROUSE DE MONTCLOS, Architecture, méthode et vocabulaire, Paris, Éditions du patrimoine (4e édition), 2002.