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Note sur les numéros de version

Note sur les numéros de version

Il peut paraître étrange d'utiliser des numéros de version pour des textes de fiction, et c'est quelque chose que je n'ai pas fait pendant des années. Je le regrette un peu : il y a des textes que j'ai profondément modifiés à plusieurs reprises au cours des années, et le fait de ne pas avoir gardé un ChangeLog fait que j'ai perdu les traces de cette évolution, ce qui est un peu dommage.

Le numéro de version a surtout un aspect pratique lorsqu'on publie des textes en ligne, et qu'on peut être emmenée à les mettre à jour. Sans numéro de version, il est parfois difficile de vérifier si la version qui est en ligne à tel endroit est bien la dernière version, ou si on a oublié de le faire. On est obligée de regarder l'intégralité du texte pour essayer de repérer les choses (comme une faute d'orthographe au milieu d'un texte de vingt pages) qui auraient dû être changées mais ne l'ont peut-être pas été. Avec un numéro de version, c'est plus simple, puisqu'il suffit de vérifier que le numéro est le même : si la version mise en ligne est 1.2.1 et que la dernière version sur mon ordinateur est 1.2.2, c'est qu'il n'y a pas les dernières modifications.

Pour les lecteurs et lectrices, ça permet aussi de voir qu'un texte a été modifié depuis la dernière fois qu'ils/elles l'ont lu. Si quelqu'un lit un texte en version 1.0.2 et qu'il est maintenant en 2.0.0, cela veut sans doute dire qu'il y a eu une réécriture importante entre temps et que ce n'est pas tout à fait le même texte.

Semantic versioning

Pour le développement de logiciels, je suis attachée au Semantic versioning (qu'on pourrait traduire en « schéma de nommage des versions sémantique »). L'idée est, pour résumer, la suivante :

  • La version est définie par un trio de numéros : x.y.z. Le premier (x, ici) est appelé Major, le second (y) Minor et le troisième Revision.
  • Incrémenter la revision (le numéro le plus bas) indique des modifications mineures : typiquement, correction de bugs.
  • Incrémenter la minor (le numéro au milieu) indique des modifications plus importantes, mais qui restent compatibles avec les versions précédentes. (On ajoute des fonctionnalités, mais les fonctionnalités existantes continuent à fonctionner).
  • Incrémenter la major indique un breaking change (changement qui casse la compatibilité).

Tout cela marche « bien » pour du logiciel (quoi qu'en pratique ce n'est pas non plus sans poser des problèmes dans les détails), mais pour de la fiction, ça donne quoi ?

  • Pour ce qui est de la révision, c'est facile : des petites corrections orthographiques, pour enlever des répétitions, etc. rentrent facilement dans ce cadre. Dans ce cas, on augmente le numéro le plus à droite.
  • Par contre, la différence entre changement qui casse la compatibilité et changement qui ne la casse pas est plus relative. Mais en gros : s'il y a des changements sur la forme, ou des modifications mineures sur le fond (développer le background d'un personnage, supprimer une scène inutile, etc.), j'incrémente la minor (le numéro au milieu).
  • En revanche si l'histoire est fondamentalement changée, j'incrémente le numéro le plus à gauche. En général cela arrive assez rarement, mais cela a notamment été le cas par exemple pour Créatures de rêve, dont la fin a assez radicalement été changée.