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Guide d'installation de la distribution Arch Linux en français

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Guide d’installation d’Arch Linux en français

Note
Ce guide d’installation d’Arch Linux est un projet personnel pour m’initier à l’utilisation du langage de documentation AsciiDoc. Il est volontairement concis et simplifié. Ce guide est basé sur le guide d’installation du wiki anglophone officiel et sur le guide écrit par M. Frédéric BEZIES. Merci à lui.
Warning
Ce guide vous permettra d’installer une distribution Arch Linux en français sur un ordinateur 64 bits avec UEFI. Je ne compte pas supporter une installation sur une autre architecture ou avec BIOS. Du moins pas pour le moment.
Note
À l’heure de l’écriture de ce guide, l’ISO officielle d’Arch Linux est celle d’août 2017.
Note
Ce document est proposé sous license CC-BY-SA 4.0.

1. Préparation

Note
Une installation d’Arch Linux devrait fonctionner sur n’importe quelle machine x86_64 (64 bits) possédant au minimum 512 Mo de mémoire vive. Une installation basique et minimale du groupe base prends à peu près 800 Mo d’espace disque.
Tip
Même si l’utilisation des scripts d’installation reste simple, une expérience comfortable de la ligne de commande et d’outils comme nano ou vim est recommandée.

1.1. Configurer le clavier

Par défaut, la disposition du clavier est en QWERTY US. Pour modifier cela, on utilisera l’outil loadkeys. Pour lister la liste des configurations disponibles, on entre cette commande dans le terminal :

ls /usr/share/kbd/keymaps/**/*.map.gz

On choisi celle qui est adaptée à notre clavier ou nos envies. Typiquement ici, c’est la configuration fr qui m’intéresse. On entre (en faisant attention au placement des touches en QWERTY) :

loadkeys fr

Si vous voulez modifier la police, vous pouvez faire de même avec l’outil setfont, et les polices qui se trouvent dans le dossier /usr/share/kbd/consolefonts/.

1.2. Vérifier le mode de démarrage

On va tout d’abord vérifier que l’on a bien démarrer en mode UEFI. Pour ce faire on liste le répertoire efivars :

ls /sys/firmware/efi/efivars

Si le répertoire n’existe pas, c’est que la machine a démarré en mode BIOS. Veuillez vous référer au manuel de votre carte mère.

1.3. Se connecter à Internet

L’ISO d’installation d’Arch Linux va récupérer les paquets nécessaires par Internet. Il est donc nécessaire de vous y connecter. Si vous êtes branché en Ethernet, normalement il n’y a rien à faire. En wifi, nous allons nous servir des outils wifi-menu et netctl. Tout d’abord, lancez wifi-menu :

wifi-menu

Cet outil va lister les réseaux sans fils disponibles. Choisissez celui qui vous intéresse. Donnez un nom à la connexion, et rentrez le mot de passe si nécessaire. Il suffit maintenant de rentrer :

netctl start nom-de-la-connexion # (1)
  1. À remplacer évidemment par le nom que vous avez donné au réseau.

Vous voilà désormais connecté en wifi. Simple non ?

Pour vérifier que nous avons bien accès à Internet, il suffit de rentrer :

ping archlinux.org

Si aucune réponse n’est reçue, c’est qu’un problème est survenu lors de votre configuration. Je vous invite à vous référer aux pages du wifi anglophone sur la configuration d’un réseau filaire et celle d’un réseau sans fil.

1.4. Mettre à jour l’horloge système

Nous allons utiliser timedatectl pour s’assurer que l’horloge est bien à jour :

timedatectl set-ntp true

On entre ensuite :

timedatectl status

pour s’assurer que le service fonctionne correctement.

1.5. Partitionnement du disque

Tip
Pour le partitionnement, si vous avez peur de faire des bêtises, il est plus prudent de passer par un LiveCD comme gParted.
Important
Pour une installation en mode UEFI, il vous faut absolument une table de partition GPT.

Pour partitionner notre disque en mode UEFI, nous allons utiliser l’outil cgdisk.

Voici un tableau récapitulant les informations générales dont vous aurez besoin. Remplacez évidemment les références par ce qui vous arrange.

Référence Point de montage Taille Système de fichiers

/dev/sda1

/boot

512 Mo

Fat32

/dev/sda2

Taille de la RAM

swap

/dev/sda3

/

20 Go

ext4

/dev/sda4

/home

Le reste du disque

ext4

Note
La partition /boot doit être étiquetée en EF00 à sa création. La partition swap doit quant à elle être étiquetée en 8200.

1.6. Formatter les partitions

Une fois que les partitions ont été créés, il convient maintenant de les formatter. Chaque partition doit être correctement formatée avec un système de fichier approprié. Nous allons maintenant formatter nos partitions grâce à l’outil mkfs et en utilisant les systèmes de fichier décrits dans le tableau de la partie précédente.

mkfs.fat -F32 /dev/sda1
mkfs.ext4 /dev/sda3
mkfs.ext4 /dev/sda4

Pour le swap :

mkswap /dev/sda2
swapon /dev/sda2
Important
Encore une fois, n’oubliez pas remplacer les noms des partitions par celles que vous avez choisies.

1.7. Montage des systèmes de fichier

Nous allons maintenant monter les systèmes de fichier que nous avons créé. On monte tout d’abord la partition / grâce à l’outil mount :

mount /dev/sda3 /mnt

Il suffit maintenant de créer les points de montages pour les partitions /boot et /home :

mkdir /mnt/{boot,home}

On peut maintenant les monter :

mount /dev/sda1 /mnt/boot
mount /dev/sda4 /mnt/home
Important
Encore et toujours, pensez à remplacer les noms des partitions par celles que vous avez choisies.

On peut maintenant passer à l’installation de la base.

2. Installation

2.1. Sélection des miroirs

La récupération des paquets de la distribution se fait par le biais de miroirs. Il est utile de sélectionner le miroir la plus proche géographiquement parlant afin d’optimiser la récupération de ces paquets. La liste des miroirs se trouve dans /etc/pacman.d/mirrorlist. Nous allons donc utiliser nano (ou votre éditeur préféré) pour modifier cette liste et ainsi garder le miroir qui nous intéresse. En France, il s’agira de préférence de mir.archlinux.fr ou de archlinux.polymorf.fr. On rentre donc :

nano /etc/pacman.d/mirrorlist

Pour vous faciliter la tâche, voici quelques raccourcis :

On peut utiliser la raccourci clavier ALT+R pour remplacer une chaîne de caractères par une autre. On entre donc la commande, suivit de Server, la touche entrée, et enfin #Server. Cela commentera (désactivera) tous les serveurs de la liste.

Avec la raccourci CTRL+W, on peut rechercher une chaîne de caractères. On entre donc la raccourci suivit du nom du pays dans lequel on réside, dans mon cas France. Cela place mon curseur sur la première ligne correspondant à ma recherche. Ici, cela me place donc sur la premier serveur français. Il nous suffit maintenant de décommenter cette ligne. On enlève donc le # juste devant le Server.

Un CTRL+X suivit de la touche y nous permet de quitter le fichier en enregistrant les modifications.

2.2. Installation des paquets de base

Maintenant que les miroirs sont correctement triés, on peut commencer l’installation. L’outil pacstrap permet d’installer des paquets depuis le LiveCD directement dans le futur système. On rentre donc :

pacstrap /mnt base base-devel
pacstrap /mnt zip unzip p7zip vim mc alsa-utils syslog-ng mtools dosfstools lsb-release ntfs-3g exfat-utils # (1)
  1. Cette ligne ajoute quelques outils bien pratiques.

Note
Si l’on veut un noyau linux long terme, il faut rajouter linux-lts à la deuxième ligne. Le paquet ntfs-3g permet d’utiliser des disques formatés en ntfs (Windows). Si vous n’en avez pas l’utilité, vous pouvez tout à fait l’ignorer. Le paquet exfat-utils permet quant à lui de gérer les systèmes de fichier exfat, typiquement employés sur les cartes SD de grande capacité (SDHC et SDXC).

3. Configuration du système

Maintenant que le système de base est installé, il faut le configurer.

3.1. Fstab

Le fichier fstab permet de définir les partitions disponibles. Pour le générer, il suffit de rentrer :

genfstab -U -p /mnt >> /mnt/etc/fstab

3.2. Chroot

Nous allons maintenant « entrer » dans le système :

arch-chroot /mnt

Nous voilà maintenant connecté en tant que root (super-utilisateur) sur le système fraichement installé.

3.3. Fuseau horaire

Pour configurer le fuseau horaire, on créé un lien symbolique :

ln -sf /usr/share/zoneinfo/Region/Ville /etc/localtime

En France métropolitaine, nous aurons donc :

ln -sf /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime

Maintenant que le fuseau horaire est configuré, nous allons synchroniser l’horloge système.

Warning
Si vous utilisez votre système en double démarrage avec Windows, il existe deux manières de procéder. Soit vous configurez Windows afin qu’il utilise une horloge UTC (déconseillé pour les Windows avant Windows 7), soit vous configurez votre partition Linux afin qu’elle utilise une horloge locale. La première option est conseillée si votre version de Windows est suffisamment récente. Si vous comptez tout de même utiliser la seconde option, il faudra remplacer utc par localtime dans la commande suivante.
hwclock --systohc --utc

3.4. Langue

Voici un tableau récapitulant quelques infos pratiques concernant les pays francophones :

Pays Locale (LANG) Clavier (KEYMAP)

Belgique

fr_BE.UTF-8

be-latin1

Canada

fr_CA.UTF-8

cf

France

fr_FR.UTF-8

fr-latin9

Luxembourg

fr_LU.UTF-8

fr-latin9

Suisse

fr_CH.UTF-8

fr_CH

Pour générer les localisations, il faut décommenter en_US.UTF-8 UTF-8 et votre localisation dans le fichier /etc/locale.gen. On peut ensuite les générer avec :

locale-gen

On peut ensuite configurer la langue dans le fichier /etc/locale.conf (à créer si besoin). Remplacez évidemment par la localisation voulue :

LANG=fr_FR.UTF-8
LC_COLLATE=C # (1)
  1. Cette ligne est nécessaire si on apprécie d’avoir le tri par la « casse » (majuscule puis minuscule) activé.

Pour modifier le clavier, il suffit de modifier (ou créer) le fichier /etc/vconsole.conf avec la localisation et la police voulues :

KEYMAP=fr-latin9
FONT=lat9w-16

3.5. Nom de la machine

Le nom de la machine est contenu dans le fichier /etc/hostname. Il suffit de taper le nom sur la première ligne du fichier. Ou encore :

echo nom-de-la-machine > /ect/hostname # (1)
  1. À remplacer par le nom voulu évidemment.

3.6. Configuration réseau

Le nouvel environnement n’aura pas d’accès réseau au redémarrage. Pour cela, il faut installer une gestionnaire de connexion. Plusieurs choix sont disponibles, un des plus populaires étant NetworkManager :

pacman -Syy networkmanager # (1)
systemctl enable NetworkManager # (2)
  1. Cette ligne installe le gestionnaire de connexion.

  2. Cette ligne active le service au démarrage.

Tip
Des alternatives comme connman, netctl, ou encore wicd sont disponibles. À vous de choisir celui qui vous convient le mieux. Sachez juste qu'un seul gestionnaire de connexion ne doit être activé à la fois.
Warning
Si vous désirez utiliser des réseaux sans fils avec l’applet de NetworkManager, le paquet gnome-keyring est indispensable.

3.7. Initramfs

Cette étape est généralement optionnelle, parce que mkinitpcio a déjà été lancé lors de l’installation du noyau linux. Mais comme on dit, on est jamais trop prudent :

mkinitcpio -p linux # (1)
  1. Remplacez linux par linux-lts si vous désirez utiliser un noyau long terme.

3.8. Mot de passe root

Pour modifier le mot de passe utilisé par le compte root (super-utilisateur), on entre :

passwd

Il suffit de rentrer le mot de passe désiré, de confirmer, et le tour est joué.

3.9. Gestionnaire de démarrage

Nous allons maintenant installer et configurer le gestionnaire de démarrage.

Note
Dans ce guide, j’ai choisi grub comme gestionnaire de démarrage. C’est un choix à la fois personnel et pratique : grub est stable, complet, et simple à utiliser. Des alternatives existent, comme systemd-boot, Syslinux, ou encore rEFInd. À vous de choisir celui qui vous convient le mieux.
Tip
Si vous possédez un processeur Intel, pensez à installer le paquet intel-ucode avant de continuer.

On installe grub :

pacman -S grub os-prober efibootmgr # (1)
  1. Le paquet os-prober est indispensable pour un double démarrage.

On génère son fichier de configuration :

grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg

Avant de continuer, on vérifie la présence de la variable efivars. On entre :

mount

Si, dans la liste, on obtient une réponse du genre :

efivars on /sys/firmware/efi/efivars type efivars (rw,nosuid,nodev,noexec,relatime)

Alors on peut passer à l’étape suivante. Sinon, on entre :

mount -t efivarfs efivarfs /sys/firmware/efi/efivarfs

On installe maintenant grub sur le disque de démarrage :

grub-install --target=x86_64-efi --efi-directory=/boot --bootloader-id=arch_grub --recheck

Pour éviter des problèmes de démarrage par la suite, il est conseillé de rajouter les commandes suivantes :

mkdir /boot/EFI/boot
cp /boot/EFI/arch_grub/grubx64.efi /boot/EFI/boot/bootx64.efi

4. Redémarrage

Maintenant que le système est installé et configuré, on peut sortir du chroot :

exit

On démonte manuellement les partitions pour détecter toute activité suspecte :

umount -R /mnt

Et on redémarre :

reboot

5. Post-Installation

Maintenant que le système de base est installé, on peut s’atteler à la suite. Tout d’abord, connectez-vous en tant que root avec le mot de passe que vous avez précisé en section Mot de passe root.

5.1. Ajout d’un compte utilisateur

Se connecter en root est fortement déconseillé, nous allons donc maintenant créer un compte utilisateur « normal » :

useradd -m -g wheel -c 'Nom complet de l’utilisateur' -s /bin/bash nom-de-l’utilisateur

Dans mon cas ce serait :

useradd -m -g wheel -c 'Aymeric MASSE' -s /bin/bash aymeric
Tip
Ajouter l’utilisateur au groupe wheel lui permettra d’avoir temporairement des droits super-utilisateur grâce à la commande sudo. La manipulation à faire pour cela est décrite un peu plus tard dans cette section.

Maintenant que notre utilisateur est créé, il lui faut un mot de passe. Pour cela on rentre :

passwd nom-utilisateur

Dans mon cas :

passwd aymeric

Il nous suffit, comme pour le compte root en section Mot de passe root, de rentrer le mot de passe et de le confirmer.

5.2. Accès à sudo

Note
sudo, ou « Super User DO », est une commande permettant à un utilisateur autorisé d’accéder aux droits root (super utilisateur) temporairement. Cela lui permet d’effectuer des tâches d’administration (comme installer des paquets) sans pour autant être toujours connecté avec le compte root, ce qui peut s’avérer dangereux.

Pour donner accès à sudo à un utilisateur, il doit faire parti du group wheel (ce qui est déjà fait pour nous). Ensuite, il faut préciser à sudo que les membres du groupe wheel ont effectivement accès aux droits root. Pour ce faire on rentre :

visudo

Nous utilisons en fait le programme vi dans le fichier de configuration de sudo. Les contrôles sont un peu particuliers pour les non-initiés, mais la marche à suivre est simple :

  • Descendez le curseur jusque la ligne en dessous de ##Uncomment to allow members of group wheel to execute any command.

  • Appuyez deux fois sur la touche Suppr afin de décommenter la ligne.

  • Appuyez sur la touche :

  • Tapez wq

  • Appuyez sur la touche Entrée

Et voilà votre compte à les droits administrateurs.

5.3. Codecs multimedia

Nous allons installer l’ensemble des greffons gstreamer qui est le framework utilisé par de nombreux environnements de bureau pour gérer le multimedia.

pacman -S gst-plugins-{base,good,bad,ugly} gst-libav

Choisissez l’option par défaut à chaque fois.

5.4. Installation de Xorg

Note
Xorg est le serveur d’affichage utilisé dans l’écrasante majorité des distributions Linux depuis plus de 15 ans. Sans lui, pas d’interface graphique !

Pour installer Xorg, rentrez :

pacman -S xorg-{server,xinit} xf86-input-libinput xdg-user-dirs # (1)
  1. Le paquet xf86-input-libinput permet de gérer tous les périphériques d’entrées, de la souris ou le clavier, au pavé tactile et la tablette graphique. Le paquet xdg-user-dirs permet de générer automatiquement les répertoires Documents, Musique etc dans votre /home.

5.5. Pilotes graphiques

Pour l’installation des pilotes graphiques, je vous invite à vous renseigner ici afin de comprendre en détails la liste possibles des pilotes pour votre materiel.

Pour faire simple, nous allons uniquement installer les pilotes libres des cartes graphiques, ce qui conviendra à la grande majorité des utilisateurs. Pour ce désireux de jouer sous linux, je vous conseille de suivre les indications du wiki anglophone.

Marque Pilote

AMD

xf86-video-amdgpu

ATI

xf86-video-ati

Intel

xf86-video-intel

Nvidia

xf86-video-nouveau

5.6. Polices

Nous allons installer quelques polices :

pacman -S ttf-{bitstream-vera,liberation,freefont,dejavu}

5.7. Impression

Pour gérer l’impression, il suffit d’installer :

pacman -S cups hplip xsane foomatic-{db,db-ppds,db-gutenprint-ppds,db-nonfree,db-nonfreeppds} gutenprint

5.8. Bureautique

Une alternative libre à Microsoft Office est LibreOffice :

pacman -S libreoffice-still-fr # (1)
  1. Si vous préférez la version « récente » de LibreOffice, remplacez still par fresh.

5.9. Multimedia

Plusieurs lecteurs multimedia sont disponibles, au choix :

Beaucoup d’autres sont disponibles. Voici une liste non exhaustive.

5.10. Web

Les deux grands navigateurs Web sont disponibles :

  • Firefox : firefox-i18n-fr

  • Chromium (Chrome) : chromium

5.11. Environnement de bureau

5.11.1. GNOME

pacman -S gnome gnome-extra system-config-printer unoconv pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa
systemctl enable gdm

5.11.2. KDE (Plasma 5)

pacman -S plasma-meta
systemctl enable sddm

Si vous voulez tenter Plasma avec Wayland :

pacman -S plasma-wayland-session

Les apllications KDE sont nombreuses. Je vous laisse donc le soin de choisir celles qui vous intéressent. Ma petite recommendation :

pacman -S ark dolphin dolphin-plugins kcalc kio-extras konsole kwrite okular spectacle

5.11.3. Xfce

pacman -S xfce4 xfce4-goodies system-config-printer lightdm-gtk-greeter-settings pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa
sudo systemctl enable lightdm

5.11.4. MATE

pacman -S mate mate-extra system-config-printer lightdm-gtk-greeter-settings pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa
sudo systemctl enable lightdm

5.11.5. Commun

Pour avoir le bon agencement des touches du clavier dans le gestionnaire de connexion, il faut entrer :

localectl set-x11-keymap fr # (1)
  1. À remplacer par l’agencement voulu.

5.12. Annexe

5.12.1. AUR

L’AUR (ou Arch User Repository) est un dépôt non-officiel qui permet d’installer des paquets maintenus par le communauté.

Caution
N’installer des paquets de l’AUR que si vous en avez entièrement confiance.

Des programmes (communément appelés AUR helpers) permettent d’accéder à l’AUR facilement. yaourt est l’un deux. Pour installer yaourt, il faut modifier le fichier /etc/pacman.conf et rajouter à la fin :

[archlinuxfr]
SigLevel = Never
Server = http://repo.archlinux.fr/$arch

On recharge la liste des paquets :

pacman -Syy

Ensuite, on peut installer yaourt comme n’importe quel paquet :

pacman -S yaourt

yaourt s’utilise comme pacman :

yaourt -S nom-du-paquet

5.12.2. Multilib

Le dépôt multilib permet d’installer des applications 32 bits (comme Skype) sur un système 64 bits. Il suffit de décommenter quelques lignes dans /etc/pacman.conf :

#[multilib]
#Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

et de recharger la liste des paquets :

pacman -Syy

5.12.3. Logs en clair

Si on veut avoir les logs de démarrage en clair (pratique en cas de problème), il faut modifier le fichier /etc/systemd/journald.conf et remplacer :

#ForwardToSyslog=no

par :

ForwardToSyslog=yes

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